photo Orchestre Victor Hugo

Orchestre Victor Hugo

Dijon 21000

Le 27/05/2025

Partenaire régulier de l’Opéra de Dijon, l’Orchestre Victor Hugo interprète ici certaines des plus belles pages des symphonies de Wagner: Préludes, Interludes et Ouvertures témoignent des sorcelleries de « l’Enchanteur». Petit bijou offert en cadeau à son épouse Cosima pour le Noël de 1870, l’Idylle de Siegfried symbolise la perfection de l’art orchestral de Wagner. Car ce dernier, s’il fut un grand rénovateur du drame lyrique, ne fut pas par hasard admiré par les grands symphonistes que furent, entre autres, Mahler et Bruckner. Son art confondant de l’orchestre éclate dans ses Préludes et Ouvertures, comme celle, illustre, de Tannhäuser, où le solennel « Chant des pèlerins» s’oppose au chromatisme langoureux du Venusberg. En matière d’inexorable montée entraînant l’orchestre par lents paliers, jusqu’à l’acmé du romantisme érotique, le « Prélude et mort d’Isolde» de Tristan déploie ses charmes inégalés. C’est la nature qui est sublimée dans l’épisode des « Murmures de la forêt» de Siegfried, indescriptible expérience sonore, aux textures enchanteresses. Mélodies éthérées, effets inouïs; on ne s’étonne pas que Luchino Visconti répondit, comme on lui demandait qui était le[...]

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Orchestre Victor Hugo

Musique, Cinéma

Dijon 21000

Le 27/05/2025

Partenaire régulier de l’Opéra de Dijon, l’Orchestre Victor Hugo interprète ici certaines des plus belles pages des symphonies de Wagner: Préludes, Interludes et Ouvertures témoignent des sorcelleries de « l’Enchanteur». Petit bijou offert en cadeau à son épouse Cosima pour le Noël de 1870, l’Idylle de Siegfried symbolise la perfection de l’art orchestral de Wagner. Car ce dernier, s’il fut un grand rénovateur du drame lyrique, ne fut pas par hasard admiré par les grands symphonistes que furent, entre autres, Mahler et Bruckner. Son art confondant de l’orchestre éclate dans ses Préludes et Ouvertures, comme celle, illustre, de Tannhäuser, où le solennel « Chant des pèlerins» s’oppose au chromatisme langoureux du Venusberg. En matière d’inexorable montée entraînant l’orchestre par lents paliers, jusqu’à l’acmé du romantisme érotique, le « Prélude et mort d’Isolde» de Tristan déploie ses charmes inégalés. C’est la nature qui est sublimée dans l’épisode des « Murmures de la forêt» de Siegfried, indescriptible expérience sonore, aux textures enchanteresses. Mélodies éthérées, effets inouïs; on ne s’étonne pas que Luchino Visconti répondit, comme on lui demandait qui était le[...]